Zetchi quittera la FAF après son mandat?

Répondant à une question concernant le projet des quatre académies, la possibilité de ne pas être approuvé par les membres de l’AG, et si une telle décision pourrait le pousser à quitter le navire, vu qu’il l’a décrit comme étant son ‘’projet phare’’, le président  de la FAF Kheireddine Zetchi, après un sourire, est passé aux aveux : «On a un mandat, on a un bureau fédéral ; ce que nous allons faire, c’est de terminer notre mandat avec un sens des responsabilités, avec beaucoup de conscience dans ce que nous faisons ; après ce mandat, nous verrons les gens qui viendront après nous. Nous ferons en sorte qu’ils continuent à donner au football algérien », a-t-il répondu.

Zetchi nous informe donc que quoi qu’il arrive samedi prochain, il continuera sa bataille et ira au bout de son mandat de quatre ans entamé il y a déjà un an et demi. Ceci dit, le patron du football algérien a avoué qu’au bout de ce mandat, il va se retirer et laisser le flambeau à d’autres personnes. Alors qu’il pouvait bien avoir une réponse différente, à savoir espérer la continuité de son programme en pensant à un 2e mandat, alors Zetchi a-t-il déjà pris la décision de ne pas renouveler son bail en 2021 ? Il faut dire que tout n’a pas été rose jusqu’ici pour le président de la FAF, avec notamment des difficultés à installer la DTN ; il a déjà consommé trois directeurs et n’a pas encore trouvé l’équilibre qu’il faut, sans oublier les soucis de la sélection première et celles des jeunes. Les entraîneurs consommés avec les A prouvent que la machine tarde à fonctionner, le tout sous une pression terrible de la rue et des autorités, car entre-temps aussi, il y a eu le changement à la tête du MJS et le départ d’Ould Ali qui l’avait beaucoup aidé à récupérer le trône. Hattab, le nouveau ministre, le soutient assez bien, mais il ne donne pas l’assurance de son prédécesseur. C’est dire que la pression est terrible, et Zetchi ne se fera pas prié pour laisser le train en marche avant même l’accomplissement de cette mission première et unique, à savoir lancer les quatre centres fédéraux. C’est en tout cas la tendance du moment ; tout peut changer d’ici là, il suffit parfois d’un rien pour que l’appétit des mandats revienne.

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