FAF: Graves accusations de Mohamed Zerouati sur l’élection de Zetchi

 

Les dernières révélations du président de la JS Saoura (JSS), Mohamed Zerouati, sur l’élection en 2017 de Kheïreddine Zetchi à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF) risquent de faire des vagues susceptibles de mettre le football national dans de grandes difficultés.

Selon Mohamed Zerouati, qui s’exprimait dans une émission de la chaîne El Bilad, l’ancien ministre de la jeunesse et des sports Ould Ali El-Hadi a intervenu pour que le boss du Paradou AC soit élu à la présidence de la FAF.
« J’étais membre de la commission des candidatures, et je vous confirme que nous avons subi des pressions énormes pour préparer le terrain à l’élection de Zetchi. L’ancien ministre de la jeunesse et des sports El-Hadi Ould Ali a usé de son poids dans cette affaire, il y avait également des interventions d’autres parties. Le président de la commission Ali Baâmar avait démissionné parce qu’il refusait ces pressions, il avait été remplacé par Hacene Hammar », a affirmé le président de la JSS.
Des révélations assez graves, susceptibles de faire réagir la Fédération internationale (FIFA) dont les textes interdisent l’ingérence des gouvernements dans le fonctionnement des fédérations. Cela peut aller jusqu’à la suspension de l’équipe nationale de toutes les compétitions internationales.
Les propos du boss du club de Béchar sont d’autant plus graves qu’il révèle également que le dossier de candidature de l’actuel président de la CAF était incomplet, donc ce n’est pas uniquement son élection qui était remise en cause, mais aussi et surtout sa candidature.
« Le dossier de candidature de Zetchi n’était pas complet, puisqu’il n’avait pas présenté la liste des membres du bureau fédéral, nous l’avions logiquement rejeté, le Procès-verbal (PV) prouvant mes propos existe, mais après des interventions, il a été validé. Je le dis haut et fort, l’élection de Zetchi est illégitime. Il avait été désigné avant d’être élu, ça c’est clair », a tranché Mohamed Zerouati qui a également dénonce la présence du secrétaire général du Ministère aux réunions de la commission des candidatures.

observalgérie