Youcef Atal lâche ses grandes vérités sur Belmadi et Nice

L’international algérien Youcef Atal a récemment brisé le silence dans une longue interview, abordant son expérience tumultueuse à l’OGC Nice et ses démêlés avec la justice française. Le latéral droit a regretté un manque de soutien de son club et a évoqué ses aspirations pour le futur.

Atal, qui évolue désormais en Turquie sous les couleurs d’Adana Demirspor, n’a pas mâché ses mots lors de son entretien avec le magazine So Foot. Il y décrit un passage difficile à Nice, marqué par des problèmes judiciaires ayant abouti à une condamnation pour incitation à la haine. Le joueur déplore un manque de soutien de la part de son ancien club, évoquant une ambiance changeante et un sentiment d’être peu encouragé.

« Nice ne m’a pas poussé vers la sortie »

L’international algérien n’hésite pas à parler de pressions et de signes d’exclusion de la part de l’OGC Nice, qui l’ont poussé vers la sortie. Un départ précipité qui laisse un goût amer au joueur : « Nice ne m’a pas poussé vers la sortie, mais je ne me suis pas senti soutenu. Le discours changeait à chaque fois… J’ai payé cher mon erreur : sportivement, juridiquement et financièrement. Je sentais que j’allais être mis de côté. Ce n’est pas une question d’argent, sinon je serais resté. J’ai besoin de jouer au football. À Adana, on m’a donné de l’amour dès le départ. Donc j’ai envie de les rendre heureux, ça me motive ».

Malgré les épreuves traversées, Atal a retrouvé sa force avec l’équipe nationale algérienne. La participation à la Coupe d’Afrique des Nations 2024 a été une source de fierté pour le joueur, qui voulait se racheter et contribuer au succès de son pays. « Je m’accrochais à la CAN pour retrouver goût au football en m’entraînant plus, pour venir aider la sélection et Djamel Belmadi qui me faisait tant confiance. Je ne voulais pas me rater, je voulais tout donner pour mon pays et pour lui, » a indiqué Atal.

Atal rend hommage à Belmadi

L’ancien joueur de Paradou AC n’a pas oublié de rendre un vibrant hommage à Belmadi qui l’a soutenu tout au long de son épreuve. « Djamel a tout donné pour ses joueurs et son pays. Il a l’Algérie dans le sang, et il a toujours pris ses responsabilités. Quoi que l’on dise, c’est un entraîneur qui a rendu heureux des millions d’Algériens à travers le monde en ramenant une Coupe d’Afrique en 2019 et en étant à la tête d’une équipe invaincue pendant presque trois ans. Je l’ai vu comme un grand frère, il a toujours été là pour moi quand c’était difficile », rappelle-t-il.

Par ailleurs, un retour en France semble improbable pour l’instant, même si Youcef Atal ne ferme pas définitivement la porte à cette possibilité. Pour l’heure, il se concentre sur son nouveau challenge en Turquie et sur son rôle de pilier au sein de l’équipe nationale algérienne. Le latéral droit affirme vouloir « goûter à l’avenir à la Liga ou à la Premier League ».