Pourquoi depuis 1990, l’Algérie n’est toujours pas prête à organiser une CAN

En dehors de l’aspect infrastructurel, primordial pour prétendre organiser une épreuve majeure, un autre paramètre aussi important entre en considération et dont l’Algérie ne dispose pas : la présence de personnalités dans les différentes commissions de la CAF mais également de la FIFA, une manière de gagner le jeu de coulisses, devenu légion depuis plusieurs années en Afrique.

Aujourd’hui, l’Algérie n’a pratiquement aucun membre au sein de l’instance africaine, ce qui induit que le pays ne peut prétendre à gagner la moindre « bataille ». Le Maroc, potentiel favori pour récupérer l’organisation de la CAN-2019, détient en son président de fédération Faouzi Lekjaâ un véritable atout et pas des moindres. Lekjaâ occupe en effet le poste de 3e vice-président de la CAF.

Depuis le départ de l’ancien président de la fédération algérienne (FAF) Mohamed Raouraoua, qui faisait partie du Bureau exécutif de la CAF et de la FIFA, l’Algérie n’a plus de représentant dans ces deux instances, ce qui l’empêche d’avoir son mot à dire.

tsa