Vahid va se battre pour retrouver son honneur

Le technicien bosnien Vahid Halilhodzic, revenu ce samedi au Japon pour obtenir  « la vérité » suite à son limogeage de l’équipe japonaise de football le 9 avril, a affirmé qu’il n’avait pas encore dit son dernier mot dans le conflit qui l’oppose désormais avec la fédération nippone, se disant « prêt » à batailler pour son honneur.

« Je viens toujours avec grand plaisir ici, mais cette fois la situation est un peu particulière. Je suis dans le football depuis 45 ans, et c’est le moment le plus difficile de ma carrière. Je ne comprends rien à ce qu’il s’est passé, alors je viens chercher la vérité. Ils m’ont traité comme de la merde, ils m’ont jeté à la poubelle ! Je n’ai pas dit mon dernier mot, je suis prêt à batailler pour mon honneur. Traiter quelqu’un comme ça, dans un pays comme le Japon où le respect est une règle de base…», a regretté l’ancien sélectionneur de l’Algérie à la presse nippone, qui n’a pas pu cacher son émotion. Ses propos ont été repris par le site de France Football.

« Coach Vahid » a été démis de ses fonctions par la fédération japonaise (JFA) alors qu’il a qualifié le pays du Soleil-Levant à la prochaine Coupe du monde 2018 en Russie (14 juin – 15 juillet). Le président de la JFA Kozo Tashima a justifié ce limogeage par « la détérioration de la relation et la confiance entre les joueurs et le sélectionneur ».

Arrivé à la tête de l’équipe nationale en 2011 en remplacement d’Abdelhak Benchikha, coach Vahid aura marqué les esprits en menant d’abord l’Algérie au Mondial 2014 au Brésil, avant d’atteindre les 1/8es de finale du tournoi pour la première fois dans l’Histoire de l’Algérie, face aux futurs champions du monde allemands (2-1, après prolongation). Il quitta l’É.N à l’issue du Mondial brésilien pour céder sa place au Français Christian Gourcuff.
TSA