Futur sélectionneur de l’Algérie : Voici pourquoi ça bloque

Le choix du successeur de Djamel Belmadi à la tête de l’équipe nationale d’Algérie s’avère plus complexe que prévu. Trois obstacles majeurs entravent le processus de sélection et retardent la nomination du nouvel entraîneur.

Le processus de sélection du nouveau sélectionneur de l’Algérie vire à une affaire pleine de rebondissements et de retournements de situations. La Fédération algérienne qui a mis une place une commission d’experts pour établir une liste de candidats n’arrive pas à trouver un accord avec les techniciens sélectionnés.

Cette mission somme toute simple à priori, est devenue par la force des circonstances une véritable affaire qui a fait couler beaucoup d’encre. De l’avis de plusieurs observateurs, le processus est actuellement entravé par trois obstacles majeurs.

Les 3 obstacles majeurs

En premier lieu, la situation financière de la Fédération algérienne de football (FAF) constitue le premier obstacle. Les négociations avec les candidats potentiels achoppent sur leurs exigences salariales élevées. Le salaire exorbitant de Djamel Belmadi, atteignant 208 000 euros par mois, ne peut plus être assumé par la FAF, fragilisée par l’échec de la qualification pour la Coupe du Monde 2022 et les deux éliminations précoces des deux dernières CAN.

Le deuxième obstacle est l’absence d’une vision claire de Walid Sadi, président de la FAF, pour l’avenir de l’équipe nationale aggrave la situation. Depuis qu’il a pris la tête de l’organisation en remplacement de Djahid Zefzaf, Sadi n’a pas démontré de manière convaincante qu’il possède une vision claire pour organiser les choses au sein de l’équipe nationale. Ceci est particulièrement évident dans son incapacité à résilier le contrat de Djamel Belmadi et à adopter une stratégie claire pour le choix du nouveau sélectionneur des Verts.

Un autre facteur important est à prendre en compte, c’est la dégringolade des performances de l’équipe nationale qui se traduit par la chute des fennecs au 43e rang du classement FIFA et leurs échecs consécutifs en Coupe du Monde et en Coupe d’Afrique des Nations. Cette régression dissuade plusieurs entraîneurs de renom de relever le défi, conscients de l’ampleur de la tâche pour reconstruire une équipe.