Au Maroc, un match de foot se transforme en violentes émeutes (VIDÉO)

Au Maroc, le match de football entre le Maghreb de Tétouan et le Raja de Casablanca a pris un tournant sombre samedi soir, lorsque des heurts violents ont éclaté entre les supporters des deux équipes. La police a appréhendé 29 individus, dont quatre mineurs, soupçonnés d’avoir participé aux troubles qui ont mis en danger la sécurité des spectateurs et occasionné des dégâts matériels, rapporte la presse locale.

Les 29 suspects arrêtés sont actuellement en détention et font face à de lourdes accusations, notamment pour violence liée au sport, dommages aux biens publics et agression d’agents publics dans l’exercice de leurs fonctions. Le bureau du procureur compétent supervise les procédures judiciaires en cours et s’engage à traduire en justice tous les individus impliqués dans ces actes répréhensibles.

Selon des médias marocains, les incidents ont débuté lorsque des supporters du Raja ont tenté de forcer l’entrée des tribunes du stade, provoquant un déferlement de chaos et dépassant la capacité maximale des tribunes. Face à cette situation, les forces de l’ordre sont intervenues pour neutraliser les fauteurs de trouble. L’opération s’est soldée par 20 policiers blessés, victimes de jets de pierres et d’actes de vandalisme contre les véhicules de la sécurité nationale.

Les violences dans les stades se multiplient au Maroc

Les émeutes se sont propagé ensuite, en dehors du stade où des affrontements entre les policiers et les supporteurs se sont poursuivis pendant des heures. Les violences dans les stades ne sont pas un phénomène nouveau au Maroc. Le mois dernier, des incidents similaires ont secoué la ville de Casablanca lors d’un match entre le Raja et son rival historique, le Wydad. Des affrontements entre les supporters des deux clubs ont semé la terreur nécessitant l’intervention musclée de la police.

Face à la gravité de la situation, le gouvernement marocain avait pris des mesures dans l’espoir d’endiguer la violence dans les stades. Un comité a été créé en début de mois pour renforcer l’interdiction des individus impliqués dans des actes de violence et mettre en place des programmes de réhabilitation.